A l’approche de noël, je vous convie dans un monde de blancheur. Ici, la neige est remplacée par le sel, mais les paysages sont tout aussi féériques.

Je reviendrai prochainement sur l’histoire très particulière de Salin de Giraud. Aujourd’hui, laissons nous porter par les images prises au mois d’août, alors que le sel commence à cristalliser et que le mistral soulève des écumes saumâtres.

Un complexe réseau de canaux d’eau saumâtre chemine depuis la mer à travers des milliers d’hectares permettant tout au long du parcours une concentration croissante en sel.

Digue dans les salines

Parallèlement, un réseau d’eau douce est alimenté par le Rhône. Il est destiné à l’entretien des structures, notamment des roues à aube permettant de remonter l’eau saumâtre vers les tables salantes.

Roue à aube

La saliculture est un art aléatoire : Il suffit d’une période de pluie au mauvais moment, pour que les concentrations en sel ne soient pas suffisantes pour permettre la récolte, mettant à bas une année de labeur.

Récolte du sel à Salin-de-Giraud

Espérons que l’année à venir sera plus favorable à la récolte sur ces terres qui conservent le témoignage d’une activité industrielle, économique et culturelle intensément liée à la vie des camarguais.

Ecumes de sel

Remerciements

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter de très bonnes fêtes de fin d’année que j’espère heureuses et réconfortantes, et à vous remercier pour votre fidélité. Remerciements chaleureux aux personne qui ont témoigné de leur intérêt , et notamment à Gérard Rossini, Laurent Mariage, Romain Saudubois, Hubert François et Charlie qui chacun-e à leur manière, par leur amitié et confiance contribuent à porter ce projet.

Pour compléter la promenade, un survol du phare de Faraman qui se trouve dans les salines.

Images et textes © L.Wittmer

Remerciements à la compagnie “Salins” pour l’accès au salines.